A égalité avec Peperell, les dieux étaient avec Naidoo !
On ne l'attendait pas, mais il a avoué que les Dieux de ses origines, l'Inde, avaient été avec lui. Dylan Naidoo, sud africain et ambassadeur d'une vaste communauté tamoule passionnée par le golf a sorti le grand jeu pour ( à -11 ) partager le haut du leaderbord avec un Eddie Peperell étonnant de sérénité et de régularité…
On prend les mêmes - conditions de jeu - et on recommence. Solei brûlant, rafales de vent et des greens de plus en plus secs et bondissants. Dans ces conditions, beaucoup ont sombré. Pas le français Clément Sordet qui a rendu la meilleure carte du jour avec un - 7 qui le place, pour la dernière journée à la 7 7ème place. Benjamin Hebert, avec son -1 (- 2 total ) ne pourra sans doute pas se mêler à la bagarre pour la victoire et Alexander Levy, qui fait son retour sur le DP World Tour, pointe, assez énervé, à la dernière place.
Ils sont une bonne dizaine de joueurs à pouvoir espérer une journée de demain fantastique avec une météo qui ne va guère changer et des greens encore plus durs. Ce parcours de Montchoisy, dessiné par Peter Makovitch, élu meilleur architecte de golf de l'année, ne pardonne pas des erreurs avec des bunkers idéalement placés, des doglegs piégeux et un trou n° 13 traversé par une tranchée. Un par 4 attaquable en Un à condition que le vent dans le dos, en rafales, ne joue pas trop avec la balle.
Si Eddie Peperell a su garder la tête froide et un jeu régulier lors de ces trois premiers tours, la surprise du jour est dans conteste Dylan Naidoo. Vainqueur sur le Sunshine Tour, il ne s'est jamais retrouvé à pareille fête sur le DP World Tour. « C'est assez excitant de se retrouver dans une telle position, a t'il expliqué. Je vais prendre les choses comme elles viennent et essayer de faire aussi bien dans le final. »
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